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LES ESPECES DE TORTUES

Tortue grecque

 

  La tortue grecque (Testudo graeca), parfois appelée "Tortue mauresque", est une des 5 tortues terrestres appartenant au genre Testudo de la famille des Testudinidae.

 

Caractéristiques

La tortue grecque (Testudo graeca) est souvent confondue avec la tortue d'Hermann (Testudo hermanni).

 

 

Sous-espèces

L'espèce se décompose en une vingtaine de sous-espèces réparties sur 3 continents à environnements différents. De nouvelles sous-espèces sont encore régulièrement découvertes.

T. graeca graeca, Tortue mauresque de Tunisie, Afrique du Nord, sud de l'Espagne, sardaigne récemment renommée Furculachelys nabeulensis.

T. graeca ibera, Turquie, Grèce, Macédoine, Bulgarie, Roumanie(maintenent classée comme espèce aparentière)

T. graeca anamurensis, Turquie

T. graeca terrestris, Sud d'Israel

T. graeca armenica, Arménie

T. graeca nikolskii, Caucase

T. graeca buxtoni, Mer Caspienne

T. graeca pallasi, Dagestan

T. graeca marokkensis, Maroc

T. graeca lamberti, Maroc

T. graeca soussensis, Maroc

T. graeca floweri

T. graeca antakyensis

T. graeca flavominimaralis, Libye

 Comportement

Les tortues sont des animaux ectothermes, c'est à dire que leur température corporelle est intimement dépendante de la température ambiante. Une température interne correcte permet un métabolisme correct des tissus corporels. Si la température baisse fortement, la tortue va devoir économiser son énergie en ralentissant son métabolisme et en entrant en hibernation. Si la température augmente trop fortement, les fonctions vitales de son organisme vont s'accélérer dangereusement jusqu’à la mort de l'animal. Il est préférable que toute variation de température soit douce et régulière. D'une façon générale, la Testudo graeca a des comportements différents en fonction des températures : · A moins de 12 °C, la tortue hiberne. · Entre 12 et 17°C, la tortue est en demi-sommeil plus ou moins léger. · Entre 17 et 25°C, la tortue s’active. · Entre 25 et 32°C, la tortue est très vive et son métabolisme est en pleine activité. · Entre 32 et 38°C, la température monte dangereusement et la tortue estive. · Au-delà de 38°C, la tortue est en grand danger.

Alimentation

Les tortues sont principalement végétariennes (phytophages). Dans la nature, elles ont un régime souvent très diversifié et principalement herbivore, mais aussi folivore et frugivore. Elles se nourrissent de tiges, de feuilles, de fleurs, de bourgeons, de fruits et de fragments d'écorces. En période d'activité, elles se nourrissent tous les jours et ingèrent plusieurs petits repas au cours de la journée. Dans les endroits agricoles, elle se nourrissent de quelques fruits et plantes cultivées. En enclos, c'est une tortue qui broute peu le gazon. Elles complètent leur régime par des invertébrés (vers, escargots) et des fèces. Le régime des tortues terrestres doit comporter environ 90% de végétaux et 10% de fruits. Il doit être globalement pauvre en matières grasses et en protéines . En revanche, il doit être riche en minéraux (avec deux fois plus de calcium que de phosphore sinon risques d’ostéofibrose nutritionnelle, une maladie osseuse très grave) et de troubles de la reproduction. Il doit encore être riche en fibres, en oligo-éléments, en eau et en vitamines (notamment en vitamine A sinon risques de problèmes cutanés, oculaires, gingivaux, hépatiques, rénaux et respiratoires). Voici une liste d’aliments adaptés à l’alimentation des tortues terrestres : feuilles et fleurs de pissenlit, endives, romaine, cresson, luzerne, feuilles et fleurs de trèfle, chou (feuilles vertes plutôt que blanches), épinards, kiwi, mangue, papaye, figue fraîche, orange, céleri en branches, blettes, feuilles de betterave, feuilles de brocoli (éviter les fleurs), feuilles de navet, feuilles et fleurs d'hibiscus, feuilles de mûrier, cactées et plantes grasses.



 

Petit historique

L'importation des tortues méditerranéennes en Europe a commencé à partir de 1890 et ce commerce s’est arrêté en 1984. La plupart de ces tortues était des tortues méditerranéennes et plus précisément des Testudo graeca graeca d'Afrique du Nord. De toutes les tortues terrestres, peu ont été aussi fortement pillées que celles d’Afrique du Nord. Nous ne disposons malheureusement pas de chiffres précis mais c’est par dizaines de millions que ces animaux ont été déportés de leur milieu sauvage sur plus d’un siècle. On estime que pour le seul Royaume-Uni, les importations d'animaux sur cette période seraient au-dessus de 10 millions. Au tout début, le commerce n'était pas étendu et les tortues étaient des curiosités rares. La plupart de ces animaux étaient apportés en Europe individuellement, ou tout au plus en très petites quantités, par des marins. On commence à trouver des traces d’importation commerciale en Angleterre vers 1886 et en France vers 1894 avec les premières expéditions d’Alger vers Marseille. Ces malheureuses créatures étaient attrapées dans leur pays d'origine, bourrées dans des caisses, des sacs et expédiées vers des animaleries, des marchés dans l'ensemble de l'Europe. Beaucoup étaient morts durant le voyage et d'autres étaient malades, blessés ou affaiblis. Au début du XXème siècle, les tortues exportées se comptaient annuellement par milliers et au milieu de ce siècle par centaines de milliers. Le seul sursis pour les tortues s'est produit pendant la deuxième guerre mondiale quand les exportations ont cessé temporairement. Après la deuxième guerre mondiale, les stocks en Afrique du Nord diminuant, on se tourna également vers les tortues d’Europe de l’est, plus robustes comme la Testudo hermanni et la marginata. En 1969, Lambert rapporte que plus de 300.000 tortues étaient exportées tous les ans du seul Maroc vers la Grande-Bretagne dans la période d’après-guerre. On peut penser que les mêmes quantités ont été extraites à partir de l'ensemble Algérie, Tunisie, Libye. Entre 1965 et 1976, on estime que la France importait des quantités massives de Testudo (hermanni, graeca, marginata, horsfieldi...) à raison de 120 000 à 150 000 sujets par an, quitte à détruire les tortues non vendues comme ce fut le cas en 1972 à Marseille où 5 tonnes de Testudo horsfieldi furent concassées pour la fabrication d'aliment de bétail. La France aurait même importé 700.000 Testudo graeca et hermanni pour la seule année 1979. Il y avait la même demande de tortues dans l'ensemble de l'Europe avec l'Allemagne, la Hollande et bien d'autres. Tous ces pays européens ont annuellement « consommé » des centaines de milliers de tortues sauvages épuisant de ce fait les populations sur le terrain. Pendant cette période il n'y avait absolument aucune tentative pour protéger ces animaux considérés comme des produits consommables. Etant trop lourdes pour le fret aérien ( 3.000 tortues pèsent environ une tonne ), elles étaient transportées par bateau. Le destin qui attendait ces créatures à l'arrivée était souvent épouvantable. Très peu ont survécu à leur première hibernation en captivité. Blatt et Muller dans une enquête conduite en Allemagne et datant de 1974 sur des Testudo graeca ont avancé que plus de 82% des animaux étaient morts au bout d’une année. On estime même que seulement 10% des animaux vendus a survécu à la première année de captivité. Quand le Maroc a ratifié en 1978 la Convention de Washington, le commerce de tortues s’est tourné de plus en plus vers la Turquie (Testudo graeca ibera) et la Yougoslavie (hermanni boettgeri) pour répondre à ses exigences. Par la suite, ce commerce s’est aussi terminé en 1984 avec la Communauté européenne qui a interdit entièrement l'importation ou n'importe quelle autre forme d'échanges des tortues méditerranéennes.

 

 
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